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Aventure Equitable 2008
9 avril 2008

Más té, más café… más Santo Domingo !!!

Santo Domingo n’a pas la classe architecturale de Quito. Du béton anguleux, des rues qui partent dans tous les sens, aucune perspective travaillée… La chaleur qui y règne ajoute à la sensation de chaos urbain que nous pouvons ressentir en débarquant dans cette ville. Et le calme de Quito a laissé place à une agitation populaire digne d’une fourmilière… Voilà en quelques mots le premier constat que nous faisons alors que nous traversons la ville à l’arrière du pick up de Fundamic. Quelques jours ne seront pas de trop pour s’habituer à cette seconde étape de notre voyage, le temps de s’installer dans l’appartement qui nous est prêté pour notre mois de vie ici, de repérer les bons coins pour déjeuner, et aussi les lieux de vie nocturne...

Heureusement les rencontres se font facilement ici. Enfin un avantage sur Quito : cette ville est à taille humaine. Echangez votre numéro de téléphone avec des personnes rencontrées au cours du boulot, appelez les contacts qu’on vous a donnés lorsque vous avez discuté à Quito, et souriez dans la rue… Cela vous promet un sacré mois et demi dans une ville qui ne vous aurait pas semblé au départ assumer tant de promesses...

A partir de la deuxième semaine, nous voilà plongés dans le bain. Les almuerzos sont un régal, les commerçants commencent à nous connaître et se dérident, l’appart’ devient nôtre, et accueillera d’ailleurs des moments dignes des meilleures soirées lilloises que nous ayons vécues...

Le boulot nous permet de délier notre langue espagnole pendant la plus grande partie de la journée, de 8h à 17h. Puis c’est la quille, l’heure de retrouver nos futurs très bons amis dans des endroits géniaux de la ville : un jardin botanique nous ouvre les portes de la nature en bordure de la cité de béton, des petits restos nous rafraîchissent les esprits à coups de glaces énormes ou de jus de fruits que l’on ne retrouvera pas de sitôt en France, une colline nous offre une vue imprenable sur la ville entière… Les semaines s’écoulent avec une vitesse qui nous projettera bien vite, contrairement à notre première impression, vers la suite du voyage.

Et si le quotidien hebdomadaire défile au galop, que dire des week-ends ! Deux à trois jours de liberté dans la ville où nous avons désormais pris nos repères paraissent bien courts une fois arrivé le dimanche soir, aussi frustrant qu’en France. En effet, nos 4 week-ends passés à Santo Domingo ont été riches en découverte !

Allez vous baigner dans un des ríos qui coulent à une demi heure de la ville, participez à la Kasama, fête indigène de la communauté des Tsachila, sortez à La Choza, bar latino comme vous pouvez l’imaginer (où tequila et salsa, merengue, bachata,m reggaeton et autres danses endiablées vont feront remuer le bassin pendant des heures), finissez les soirées à l’appart’ avec les guitares et tous vos potes, et regardez le soleil se lever en luttant pour que vos yeux ne se ferment pas avant ce spectacle. En vous réveillant allez déguster un encebollado, soupe à base de poisson, de yucca, d’oignons, très bonne pour les lendemains difficiles, un Alkasetzer bien naturel, et reposez vous bien, parce que c’est reparti pour un tour ! Vous comprenez mieux pourquoi nous étions bien tristes de quitter cette ville !

En laissant nos plus intimes rencontres sur le quai de la gare routière de Santo Domingo pour rejoindre Guayaquil, un brin d’émotion nous pinçait le cœur, un peu douloureux, histoire de nous faire apprendre la leçon : ici ou ailleurs, quelque soit le moment, qui que tu sois, NE TE FIE JAMAIS AUX APPARENCES !

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