"Quito Quito Quito"

Des taxis locaux « locos », des inhalations de gaz d’échappement à souhait, des klaxons toutes les deux secondes, la vie de piéton s’apparente ici à un parcours du combattant…

Des gens qui crient pour arrêter des bus en pleine rue, des chauffeurs qui crient pour faire grimper des gens, cette ville résonne de mille bruits et cris, jusqu’à la tombée de la nuit. Après 19h, étonnamment, Quito semble s’assoupir et sans les sirènes et les lumières, on la croirait déjà endormie. Il paraît qu’à partir de cette heure-ci, mieux vaut ne pas trop mettre le nez dehors, en tout cas pas seul…

Et au milieu des cris, les odeurs. Le gasoil, les fruits vendus en pleine rue, et toutes les senteurs de viande cuite, du porc, du poulet grillé, des maïs grillés, des bananes plantains, des « papas », nous tournons la tête en permanence pour capter ces odeurs, si nouvelles et dépaysantes pour nous.

C’est cette animation permanente, ce mélange de couleurs, d’odeurs et de bruits qui font de Quito une ville très spéciale.

                               

Chaque quartier possède ses spécificités, du centre historique d’architecture coloniale à la Mariscal, nouveau centre fréquenté par les touristes. A chaque quartier son type de population : dans le centre historique se côtoient quelques rares touristes, des indigènes en tenue traditionnelle qui vendent fèves, avocats, et fruits, des niños à la peau mate et aux grands yeux expressifs vêtus de l’uniforme de leurs écoles et des Quiteños. A la Mariscal, la proportion de touristes s’inverse : ilssont partout, sur les terrasses des bars, des restaurants….et se mélangent à la jeunesse  de Quito.

Depuis la Virgen del Panecillo (la « Vierge du Petit Pain »), qui surplombe toute la ville et la coupe en deux, la vue est imprenable et permet d’essayer de se repérer dans ce gigantesque lieu.

Quito est une ville très attachante et on s’habitue vite à ses grandes artères, à ses petites rues à fort dénivelé, à ses belles églises trônant sur les places, à son orage quotidien autour des 16h. Sans oublier ses commerçants souriants, toujours un peu surpris de nous voir arriver à 5, mais toujours prêts à nous rendre service et à nous renseigner. La prévenance et la gentillesse des Equatoriens sont un bol d’air frais pour nous autres européens.

Comments

[Nathalie]

C'est incroyable comme je redecouvre cette ville a travers vos textes. J'ai fait partie de la 2eme edition en .. 2006. Quito fut aussi notre 1er point de chute. Je vous souhaite d'ouvrir grand les yeux et de profiter au maximum de cette experience. Ca vous marquera pour longtemps. Felicitations pour ce beau projet.